photos chantiers animation/loisirs enfants

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jeudi 6 octobre 2011

CONSTRUCTION DE LATRINES ET SENSIBILISATION SUR L'HYGIENE ET ASSAINISSEMENT DU MILIEU

Lieu: Lilikopé, village situé à 45 km de la capitale, situé sur le National numéro 01 en allant au Nord du Togo dans la préfecture de Zio, Région Maritime /Tsévié. Date: JUILLET ET AOUT 2012 " Les actions complémentaires aux programmes d'approvisionnement en eau, sensibilisation à l'hygiène et installation d'équipements d'assainissement, peuvent entraîner une diminution significative des taux d'incidence des diarrhées infantiles dans les pays en voie de développement. Conjuguer ces deux composantes de prévention et de développement socio - sanitaire est absolument nécessaire améliorer la santé des populations, en particulier des enfants." La santé communautaire dans le village de Lilikopé est très fragile. Chaque année, les diarrhées infantiles font des ravages et la situation ne fait que s’aggraver si l’on en regarde les statistiques données par l’infirmier du village. Il n’y a pas meilleur endroit que l’école pour lutter contre ce problème. Ce sont les enfants d’aujourd’hui qui tiennent l’avenir du village entre leurs mains et il est bien connu qu’il est plus facile de prendre ses habitudes jeunes que de les changer plus tard. Ceci se révèle encore plus visible en Afrique. Ce projet, participant à l’amélioration de la santé communautaire, commence donc par les écoles via des constructions de latrines pour toutes les classes du village appuyées par des sensibilisations effectuées vers les élèves par les professeurs. Elles auront pour rôle de les sensibiliser sur l’hygiène. Par exemple, il faut leur expliquer pourquoi il est nécessaire de se laver les mains après être allé aux toilettes. Une étude exhaustive portant sur trois écoles de Ouagadougou (Burkina Faso) a permis d'évaluer les conséquences de la mauvaise qualité de l'eau de boisson et de l'hygiène sur la santé des enfants. La première école (1) était très favorisée car dotée d'un approvisionnement en eau potable, d'équipements d'assainissement (latrines, aires de destruction des déchets) et d'un programme d'éducation sanitaire portant sur la salubrité de l'eau et de l'environnement. La seconde école (2) ne bénéficiait que d'une eau potable et d'une éducation à la protection de l'eau. Enfin, la troisième (3) ne disposait, ni d'eau potable, ni d'assainissement, ni de programme d'éducation à la santé. Un groupe d'élèves de chaque école - représentatifs dans des conditions sanitaires familiales - a participé à une étude comparative menée pendant 6 mois. Elle s'attachait à déterminer, régulièrement, la qualité de leur eau de boisson, la présence de bactéries et de parasites pathogènes dans leurs selles et le taux d'incidence des diarrhées inter groupes. Les différences s'avéraient significatives - école (1) (10%), (2) (36%), (3) (53%) - et, encore, plus importantes chez les plus jeunes enfants. Les élèves des écoles (1) et (2) avaient, respectivement, un risque relatif de diarrhées 5,2 et 3,5 fois inférieur à celui des élèves de l'école (3). Ainsi, des actions conjointes et complémentaires : éducation à la santé, sensibilisation à l'hygiène et installation d'équipements d'assainissement - accompagnant les programmes d'hydraulique - peuvent entraîner une diminution très significative des taux d'incidence des diarrhées infantiles. En revanche, sans informations et équipements sanitaires, la majorité des enfants des pays en voie de développement consomment, à longueur d'année et sans réserve, une eau insalubre, polluée par les nuisances pathogènes de l'environnement et, en conséquence, dangereuse pour leur santé. Un important progrès pour la santé pourrait découler d'une plus grande fréquentation des écoles. Moins de 40% des enfants africains y sont inscrits et les filles y sont peu représentées notamment en milieu rural. De plus, le terme « éducation à la santé » est quasi inconnu de tous en dehors des villes. Dans ces conditions, privés d'informations sanitaires, enfants et adultes, des communautés villageoises et périurbaines, vivent dans un environnement insalubre, à domicile et dans les quartiers. Aucune méthodologie ne leur est proposée, aucun code ou règlement d'hygiène ne leur est imposé pour améliorer, d'une part, leurs comportements et pratiques en matière d'hygiène domestique et publique, et d'autre part, leur confort et la santé communautaire.

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